Interview : Cammora

Cet article a été rédigé par DJ Mag
Interview : Cammora

Rencontre avec le DJ et producteur passé par les écuries Spinnin’ et Sony Music.

Cammora est avec nous aujourd’hui pour cette interview exclusive, partageant un aperçu de son background et de son parcours en tant que DJ talentueux. Nouveau venu dans le monde de la musique électronique, Cammora a atterri sur le devant de la scène avec une détermination et une volonté de partager son son unique et son énergie avec le public du monde entier. Avec une popularité et une réputation en pleine croissance, il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’encore plus de fans ne soient captivés par sa vibe des plus contagieuses.

Salut Cammora, comment vas-tu ?

Très bien, merci !

Parle-nous de ta découverte de la musique électronique. Tu te souviens de ce qui a suscité ton intérêt dans le djing et la performance live ?

J’ai découvert la musique électronique à une époque où j’explorais différents genres. La première fois que j’ai vu un DJ-set en direct, c’était comme si un tout nouveau monde s’ouvrait à moi. Les rythmes, les rythmes et la façon dont chaque morceau s’enchaînait avec le suivant, c’était fascinant. J’ai été frappé par la façon dont la musique créait une énergie qui reliait tout le monde dans la pièce. Ce qui m’a vraiment poussé à mixer et à me produire, c’est de voir la joie et l’excitation sur les visages des gens dans la foule.

Il ne s’agissait pas seulement de musique, il s’agissait de l’expérience, des moments partagés. Je voulais être celui qui créerait ces moments. L’idée de mixer des morceaux, d’ajouter mon propre style et de voir les gens apprécier ma musique était excitante. J’ai commencé à expérimenter mes propres mixes en puisant dans différents genres et les émotions que je voulais transmettre. C’est à partir de là que j’ai commencé à me lancer dans le DJing et à me produire en direct, motivé par la passion de partager de la musique et de créer des expériences mémorables.

Quelle a été la première pièce d’équipement que tu as incorporée dans tes performances live et quelle a été la dernière pièce que tu as ajoutés ?

Quand j’ai commencé à me produire sur scène, mon équipement de prédilection était le Pioneer CDJ-100, ainsi qu’une DJM-500. Les CDJ-100 étaient fiables et simples, parfaits pour quelqu’un qui venait d’entrer dans le monde du DJing. Au fur et à mesure que je gagnais en confiance et que mon style et ma technologie évoluaient, j’ai progressé dans la série Pioneer, chaque mise à jour marquant un nouveau chapitre de ma carrière. Du CDJ-1000 à la gamme complète des 2000, 2000 Nexus, 2000 Nexus et le dernier CDJ-3000, chaque nouveau modèle a apporté quelque chose d’excitant sur la table.

L’évolution de l’équipement a reflété ma propre croissance en tant qu’artiste. Dans le même temps, je suis passé de la DJM-500 à la DJM-600, DJM-800 et DJM 900 Nexus que j’adore tout simplement. Le CDJ-3000, mon dernier ajout, témoigne du chemin parcouru par la technologie et mes compétences. Avec ses fonctionnalités avancées, il me permet d’être plus créatif et précis dans mes performances. Il ne s’agit plus seulement de jouer des morceaux, il s’agit de créer une expérience auditive unique pour mon public. Chaque pièce d’équipement que j’ai ajoutée au fil des ans m’a permis de repousser mes limites et d’offrir des performances de plus en plus dynamiques et engageantes.

Tu te souviens de ta première performance ? Où était-elle et comment s’est-elle passée ?

Mon tout premier show a eu lieu en 2008 dans un petit bar underground quelque part dans le centre-ville d’Athènes en Grèce. Ce n’était pas un événement en solo, nous étions environ 4-5 DJ ce soir-là, et chacun d’entre nous a joué pendant une heure complète. C’était une soirée très excitante, l’endroit était bondé, plein d’énergie, et les gens ont vraiment apprécié. La plupart de mes amis les plus proches étaient là pour me soutenir, ce qui a rendu ce moment mémorable pour moi.

Comment tu abordes la sélection des titres pour tes sets ? Quels critères utilises-tu pour déterminer si un morceau convient à un public ou à un lieu particulier ?

La sélection des morceaux pour mes sets est un mélange d’intuition et de stratégie. Tout d’abord, je considère le public et le lieu. Chaque foule et chaque lieu ont leur propre ambiance, alors je réfléchis au type d’énergie que je veux apporter. Qu’il s’agisse d’une foule de festival très énergique ou d’un cadre de club plus intime, la sélection varie pour s’adapter à l’atmosphère. Je fais attention au voyage musical dans lequel je veux emmener mon public. Je cherche des morceaux qui non seulement résonnent avec moi personnellement, mais qui ont aussi le potentiel de se connecter avec la foule. Il s’agit de trouver un équilibre entre des airs familiers sur lesquels les gens peuvent vibrer et des morceaux uniques qui leur font découvrir de nouveaux sons.

Les critères pour qu’un morceau fasse partie de mon set incluent son rythme, sa mélodie et son ambiance générale. Par exemple, dans un set de melodic house et d’afro tech, je cherche des morceaux avec des rythmes contagieux et des mélodies captivantes. Je prends également en compte la progression de l’énergie du morceau – la façon dont il se construit et se décompose – pour garder le public engagé tout au long du set. L’intégration de l’interaction avec le public est également essentielle. J’essaie de lire la réaction de la foule à certains morceaux pendant une performance et d’ajuster ma sélection en conséquence. Cette approche dynamique garantit que chaque set n’est pas seulement une collection de morceaux, mais une expérience unique adaptée à ce public et à ce moment spécifique.

Est-ce que tu peux nous donner l’un de tes meilleurs souvenirs sur scène ?

L’un de mes souvenirs préférés de show était au Rocket Club de Milan il y a quelques mois. C’était une soirée où tout s’est enchaîné : la foule, l’atmosphère et la musique. L’énergie dans la foule a déferlé, et vous pouviez sentir l’excitation et l’émotion dans l’air, c’était électrique. Ce qui a rendu ce moment si spécial, c’est la connexion que j’ai ressentie avec le public. Il ne s’agissait pas seulement de jouer de la musique, il s’agissait de partager une expérience, un sentiment. Voir les gens se perdre dans la musique, sourire, danser et profiter du moment, c’est indescriptible. Ce soir-là, le lien entre la cabine du DJ et la piste de danse était tangible, et cela m’a rappelé pourquoi j’aime faire ce que je fais. Ce sont des moments comme ceux-ci qui alimentent ma passion pour les shows et font que tout le travail acharné en vaut la peine.

As-tu reçu à tes débuts des conseils qui restent importants dans ton approche de la performance aujourd’hui ?

Oui, il y a un conseil que j’ai reçu au début de ma carrière qui m’est resté et qui façonne continuellement mon approche de la performance. C’était simple mais profond : « Joue toujours pour la foule, mais ne perd jamais ta propre voix. » Ce conseil est venu d’un DJ chevronné qui avait vu le flux et le reflux des tendances dans l’industrie de la musique. Ce conseil résonne en moi parce qu’il établit un équilibre entre l’adaptabilité au public et le maintien de mon intégrité artistique. Cela me rappelle d’être attentif à l’énergie et aux préférences de la foule, en veillant à ce que mes sets soient agréables et pertinents. Cependant, cela souligne également l’importance de rester fidèle à mon style et au son unique qui me définit en tant qu’artiste. En...

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